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La vie file, ne s'accroche à rien et surtout pas à l'avenir

mercredi 27 novembre 2024

Qui est David Derrien ? Piv out ?

Il vit à Plougastel-Daoulas. Engagé dans l'agro-écologie et le jardin collectivisé de "Il fait toujours beau à Plougastel".




Parcours politique

  ≥ 1995 : adhérent 12 ans à l’UDB (avec un passage d’1 an à Emgann, mouvement de la gauche indépendantiste)

Faits marquants

            √ Quatre élections locales (trois cantonales et une régionale)

 Positionnement politique : hostile aux alliances avec le Parti Socialiste

  2008 : élection municipale à Plougastel-Daoulas avec le Modem (oups !)

  2015 : adhérent au NPA de Brest

  2019 : découverte de la littérature de Murray Bookchin et de l'écologie sociale

  2020-2023 : adhérent à Douar ha Frankiz

Pour l’écologie sociale/radicale et

Pour le municipalisme libertaire

Pour une indépendance à l’Etat-Nation

Pour un confédéralisme démocratique

Douar ha Frankiz

Parcours écologique

 Création du personnage de dédé l’Abeillaud en 2011

dédé l'Abeillaud

Faits marquants

√ Actions communes avec les apiculteurs pro (FFAP)

en présence d'Alain David, ancien président-fondateur
de la Ffap (vallée du restic, Brest, 2014)

√ Candidature supposée à l’élection présidentielle de 2012 (voir les faits et l’effet sur le net)

√ Intrusions citoyennes pour dénoncer la vente de Round up dans des grandes surfaces de bricolage

√ Co-organisateur de la marche c/ Monsanto à Brest en 2013 puis organisateur des Marches suivantes à Guingamp (2014) et Carhaix (2015)

Marche contre Monsanto (Brest, mai 2013)

Marche contre Monsanto (Guingamp, juin 2014)

Marche contre Monsanto (Carhaix, mai 2015)

            √ Création du spectacle "Complètement à la ruche" (2016 - 2018)

 Adhérent-fondateur de l’association de protection de l’environnement « A quoi ça serre » à Plougastel-Daoulas 

Faits marquants

√ Condamnation de serristes pollueurs

√ Réunions publiques : gestion de l’eau et assainissement écologique, loi littoral, frelon asiatique

√ Rencontres publiques avec André Bouny (documentaire « Agent orange, une bombe à retardement), To Nga Tran (livre « Ma terre empoisonnée »), Isabelle Attard, ancienne députée écologiste (livre « Comment je suis devenue anarchiste »)

En compagnie de To Nga Tran (Plougastel-Daoulas, 2017)


Avec Isabelle Attard (Plougastel-Daoulas, 2020)

√ Sentinelle de l’environnement et alerte sur les dégâts liés aux serristes, sur l’abandon de plastique agricole, sur l’assainissement non collectif défectueux et les dépôts sauvages.

Et en vrac

 Militant anti-nucléaire, quelques actions avec Aïta, faucheur volontaire (occupation de la Cecab, coopérative d’importation de soja OGM), co-président du Comité de soutien breton des faucheurs volontaires, déambulation écolo-estivale à vélo sur le littoral du sud-Finistère pour sensibiliser les touristes aux pollutions marines, collaboration à la revue d’eau et rivières de Bretagne. Auteur du livre "Ici c'est l'escargot", copropriétaire du site historique breton de Koad sav Pell à St Aubin du Cormier.



Une action avec Aïta à Sarzeau (2013)

Marche anti-nucléaire (Brennilis, 2013)


Dessin pour une brève de la revue d'ERB



Parcours culture bretonne

  Membre, salarié puis président de Dastum Bro Leon (collectage de la matière orale bretonne) à Lesneven : édition de plusieurs ouvrages en langue bretonne (livres-CD, CD) – gestion salariale et administrative – Festival Bro Chelgenn (1998-2005)

 Milieu pro

 Permanent kendalc’h Penn ar bed (cercles celtiques) – Carhaix (fin des années 90)

  Animateur culturel à la Falsab (jeux bretons) - Lesneven (2003-2005)

 Parcours associatif/syndical

  Adhérent du comité soutien aux chômeurs du Pays de Morlaix (1995)

 A participé aux prémices de la fondation du Sindikat Labourerien Breizh à Carhaix (autour de 2000)

 Adhérent-fondateur « Mignoned Kreiz Breizh » à Carhaix (vers 2000)

Fait marquant

√ A l’initiative de la coordination de soutien aux prisonniers politiques, suite à l’attentat de Quevert (réunion publique avec les épouses des prisonniers en 2000, Egin-Carhaix)

 Adhérent de Sud santé puis de Sud asso et adhérent d’Ingalañ (commerce équitable) 2013-2016

 Adhérent-fondateur de « Il fait toujours beau à Plougastel » association agro-écologique (2020 )

Parcours commerce équitable / Economie sociale et solidaire

  Adhérent-fondateur d’Ingalañ Bro Brest (2013) : à l’initiative de 2 opérations de transport de marchandises à la voile en Bretagne


  Administrateur de l’Adess de Brest (Association de développement de l'économie sociale et solidaire) puis co-président en charge du développement de Heol (monnaie complémentaire)
 

 Parcours professionnel/formation

 Faits marquants

            √ Scolarisation en filière agricole au Legta de Suscinio, Morlaix-Ploujean (1986-1992)

√ Formation longue dans l’élevage ovin (1996-1998)→ projet installation élevage bio en Bretagne

√ Gérant d’une entreprise d’éditions (Edica Breizh 2005-2010) des calendriers et des livres : « ar boled mean » de Reun L’Hostis, « Diwan, hiziv » Edipaj, « Ar peñse e Bro Leon » Mikael Madeg + ouvrages sur la peinture en Bretagne (Fañch Michelet-Nicolas "l'art celtique contemporain"). https://www.youtube.com/watch?v=LcU53IrdOL4




√ Statut d’agriculteur : permaculture avec Nature et Progrès (2016-2018) puis maraîcher AB dans l’Yonne (2019)

√ Etudiant 1ère année LLCER-parcours breton à l’UBO de Brest (2020-2021)

√ Ecrivain public (2023-204)




 

Et depuis...

Ecrivain libertaire











mardi 26 novembre 2024

"La bête au coin du cimetière", un récit contre les oppressions

Grâce aux "éditions des montagnes noires", éditeur basé à Gourin, le livre "La bête au coin du cimetière", dont je suis l'auteur, sera édité courant mars 2025. En attendant sa publication, je dois fournir aux prochains lecteurs une explication de fond, sans rien omettre, en commençant par la genèse du récit. 




Parce que c'est bien de cela dont il s'agit, d'un acte de création, surgi à partir d'un fait réel, sournois et inhumain. Immédiatement, j'ai fait le lien avec les différentes formes d'oppression exercées sur nos existences et plus particulièrement celles traumatisant les femmes. A ce niveau d'inhumanité, il est inutile d'évoquer ici la condition de la femme. C'est justement ce que l'on a blâmé à Euphrasine, la condition même de son existence, celle qui régit nos consciences à nous extirper, à nous exprimer, à nous bonifier. 

Dans un premier temps, pour approcher ce que vécut Euphrasine, j'ai dû tenter, en tant qu'homme, d'enrôler son fardeau, celui d'une femme martyrisée, qui plus est enceinte de son amant. Cette recherche de similitude semble avoir bien ensemencée puisque parmi les personnes qui ont accepté de corriger l'écriture, beaucoup étaient des mères, aucune n'a émis un aveu douteux sur la façon dont j'incarnais l'une d'entre elles. C'était déjà un bon présage pour la suite.

Puis, il a fallu décrire les raisons pour lesquelles Euphrasine fut séquestrée dans une soue. A partir de ce drame, j'ai trouvé un prétexte pour dégueuler mon dégoût des dogmes en tout genre et en premier lieu celui de la religion car, en effet, le propos verse dans une opposition aux croyances nettement soutenue par une vision anticléricale. A ce stade, une précision s'impose, il ne s'agit pas d'une posture agressive contre les chrétiens, après tout, ils s'occupent comme ils veulent, mais bien d'une réaction contre l'oppression (la guerre est souvent une comparse de la religion, je ne l'ai pas oublié, ni la domination de l'homme sur l'homme).  Au fait, tous ces sujets, un siècle plus tard, ne sont-ils toujours pas d'actualité ? 

De quel type d'oppression s'agit-il dans ce livre ? Celle qui annihile la Connaissance. "Donnez des livres à un enfant et vous en ferez une menace. Donnez une croix à un ou une incrédule et vous en ferez une brebis." Euphrasine voulait fuir les carcans dont elle saisissait le dessein, faire d'elle une ignare et lui confisquer son ignorance car c'est elle qui vous grandit. On lui a fait comprendre par le pire que c'était inadmissible, à chacun sa condition, à chacun sa croix.

A votre avis, combien d'hommes et de femmes ont subi le joug des oppressions parce qu'ils revendiquaient une capacité à sonder le monde ? Vous ne savez pas ? Moi non plus. Puisque contraints au silence, ce sont toutes et tous des opprimé.es. Et que mieux qu'un Anarchiste pour leur réattribuer la parole.

D. Derrien

Vous pouvez dès à présent réserver un exemplaire en m'adressant un courriel à disentus@gmail.com.  Précisez s'il faut prévoir un envoi postal en m'indiquant une adresse. Premier tirage limité. Format 14 x 21 cm. Prix : 13 euro (hors frais de port)

"Avec ce livre, David Derrien rentre dans l’histoire de la littérature bretonne avec honneur. Belle narration biographique." Fatia Folgalvez, militante bretonne avec une carrière de professeure au lycée Diwan à Carhaix

" Terrifiant et beau." Michel, correcteur et professeur à la retraite

"Je suis sûre que vous trouverez l'éditeur qu'il vous faut. Votre manuscrit le mérite." Editions Lunatique

"Texte très intéressant." Editions Goater



vendredi 8 novembre 2024

"La petite algérienne" et le résumé du manuscrit

 

LA PETITE ALGERIENNE

 

Sources

Archives familiales d’A.M., née le 21 janvier 1935 à Bône (Algérie)

N.B. de l’auteur : Je tiens d’A.M. l’information comme quoi son grand-père, colon français, aurait participé activement au pogrom de Constantine le 05 août 1934. Pourtant, aucune source disponible ne mentionne la présence de colons français.

Archives du département de Vendée, « La Voix de la Vendée », « La Croix de Vendée »

Bnf Gallica, numéros du journal « L’Avenir de Tebessa », gallica.bnf.fr/BnF

Ouest-France «L’épiscopat contesté de Mgr Cazaux », article du 27 mai 2014, intervenant : Michel Gautier (historien)

Site Internet : Mémorial de la résistance et de la déportation en Vendée

Persée, Le développement géographique de la colonisation agricole en Algérie, Henri Busson, annales de géographie, année 1898, pp 34-54  (46)

Partir « coloniser » l’Algérie dans les années 1890 : Respect des règles, initiatives, affranchissement, Christine Mussard

Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier. Séance du 14 février 2011. « Colons en Algérie, histoire d’une famille ordinaire ». Claude Lamboley

Presse Universitaire de Provence, « Antijudaïsme et antisémitisme en Algérie coloniale, 1830-1964. Chapitre « Un moment d’extrême tension entre populations » Constantine août 1934. Pp 181-202. Geneviève Demerjian

Site Internet de La Ligue de défense juive, article du 05 août 2016, « Ni pardon, ni oubli : 5 août 1934 le pogrom de Constantine en Algérie : 24 juifs tués »

Persée, Une émeute antijuive à Constantine – Charles-Robert Ageron, Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, année 1973, pp 23-40

 

Documentaire écrit

Récit inspiré de faits réels (les noms et prénoms de certaines personnes ont été volontairement modifiés)

Reconstitution historique

Extraits des courriers authentiques

Café glacier, Tébessa


Résumé

A.L. Pignol fut un odieux personnage. Colon algérien. Il profita de son statut de notable pour exécuter avec ferveur sa monomanie viscérale : ratonner du Juif. A.L. Pignol se sentait à l’aise dans son époque, dans laquelle l’antisémitisme agissait comme un catalyseur pour toutes les aversions et les persécutions envers une communauté tout entière.

Il rencontra puis épousera Marie-Jeanne Gilbert en 1905. Marie-Jeanne Gilbert fut elle-même la fille de migrants cultivateurs partis du Tarn-et-Garonne pour échapper à la misère et qui voulaient profiter d’une concession agricole d’Ain-Charchar.

Parents de deux filles, Henriette et Laurette, le couple fit l’acquisition d’un hôtel à Tébessa en 1910, permettant à A.L. Pignol d’accéder au rang d’élu de la République, à la fois à Tébessa mais également dans la commune mixte de Morsott. L’arrivée des Nazis au pouvoir en Allemagne et l’instauration de la collaboration en France ne feront que légitimer l’adhésion d’A.L. Pignol à un nationalisme d’extrême droite en Algérie.

Sa fille aînée, Henriette Pignol se mariera, contrainte, avec Charles Mingam, Breton de Daoulas, capitaine dans l’Infanterie française. Charles Mingam étant mobilisé en 1940, ils devront quitter l’Algérie pour déménager vers La Roche-sur-Yon. Très vite, dans le conflit, l’officier sera fait prisonnier. Son épouse devra seule, pendant plus de cinq ans, avec leurs deux jeunes enfants, éprouver les affres de l’occupation allemande en Vendée, se réfugiant dans la religion catholique pour y trouver un semblant de béatitude. Seule la correspondance qu’elle entretiendra avec son mari, emprisonné dans un Oflag, maintiendra l’espoir d’un retour.

Tout comme en Algérie, l’antisémitisme métropolitain, s’il ne fut pas encouragé par une majorité de Vendéens, pourtant effacée et silencieuse, ne fut pas moins une discrimination extrême, à laquelle de nombreux Français, parmi lesquelles des notables religieux et des réactionnaires de droite, s’affilièrent soit avec frénésie et virulence, soit par allégeance au gouvernement de Vichy.

 

Ce récit d’une saga familiale, inspiré de faits réels, prend sa source à la fin du 19ème siècle lorsque des migrants français s’accaparèrent le territoire algérien. Il y est question d’implantation des populations, de l'antisémitisme ordinaire des Français, de conflits et de répits, de haine et d’amour, de vie et de mort.


L'exception culturelle française réside dans le fait qu'elle peut encore célébrer un antisémite comme Céline sans être jugée par la condamnation 

L’émancipation des esclaves noirs aux États-Unis : un exemple en trompe-l’œil. Part. 4

L'émancipation. Intro et première partie : naître à soi-même https://dderrien.blogspot.com/2025/10/lemancipation-intro-et-premiere-parti...